Comprend des réf. bibliogr. et un index.

TABLE DES CONTENUS

Partie 1 : Les mérites du multiculturalisme Chapitre 1 : Dissiper la confusion Chapitre 2 : Prendre du recul face au multiculturalisme Chapitre 3 : Redéfinir les conditions d'intégration Chapitre 4 : Les limites de la tolérance Chapitre 5 : Les rapports interraciaux à un carrefour Chapitre 6 : Le multiculturalisme peut-il convenir aux groupes non ethniques ? Chapitre 7 : Vers une démocratie plus représentative Chapitre 8 : Pour une trêve dans la guerre du multiculturalisme

Partie 2 : Le marriage malheureux du fédéralisme et du nationalisme Chapitre 9 : Prologue - prendre le nationalisme au sérieux Chapitre 10 : Les deux conceptions du fédéralisme au Canada Chapitre 11 : Dissimuler les différences Chapitre 12 : Repenser le Canada anglais Chapitre 13 : Les liens de l'unité sociale

Conclusion

Remerciements

Annexe

Notes

Index

« Au Canada, bien des gens sont d'avis que la politique qu'on a adoptée au suket des minorités ethnoculturelles constitue une boîte de Pandore et qu'on assiste aujourd'hui à une surenchère des revendications émanant de toute une panoplie de groupes différents. Will Kymlicka défend un point de vue beaucoup plus optimiste. Selon lui, accommoder les demandes de ces différents groupes ne pose pas de difficulté insurmontable, et les Canadiens peuvent compter, pour y arriver, sur un vaste arsenal de ressources et sur une vaste expérience. Au centre de son argumentation, il pose l’importance de distinguer entre les groupes ethniques issus de l’immigration et les minorités nationales que sont les Québécois et les Premières Nations, dont la présence sur ce territoire précède la création du Canada actuel. En ce qui a trait aux minorités issues de l’immigration, Kymlicka affirme que le bilan de la politique que le gouvernement fédéral a mise en place en 1971 est beaucoup plus positif qu’on ne le croit généralement, et qu’il est possible de modifier cette politique pour répondre à l’évolution des mentalités. Par contre, le défi est plus grand quand il s’agit d’accommoder les revendications des minorités nationales. Toutefois, ici aussi, Kymlicka soutient que nous disposons de toute l’expérience nécessaire. Ce qui nous fait défaut, c’est la volonté de mettre en application ce que nous savons déjà. À une époque où nombre de Canadiens semblent avoir perdu confiance en notre capacité de résoudre de façon bénéfique pour tous nos différends socioculturels, La Voie canadienne apporte une contribution de premier plan à deux des principaux débats qui mobilisent ce pays." (4e de couverture)