Au plaisir des mots / Robert Dubuc ; préface de Marie-Éva de Villers.
Par : Dubuc, Robert.
Éditeur : Montréal : Linguatech, 2008Description :207 p. : ill. ; 23 cm.ISBN : 9782920342552 (br).Sujet(s) : Français (Langue) -- Usage | Français (Langue) -- Fautes | Français (Langue) -- Fautes -- Problèmes et exercicesRessources en ligne : Site de l'éditeur.Type de document | Site actuel | Collection | Cote | Statut | Date d'échéance | Code à barres |
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Livres | CR Julien-Couture RC (Teaching) General Stacks | Non-fiction | VOC DUB (Parcourir l'étagère) | Disponible | A022582 |
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Bibliogr.
« Ce recueil réunit quelque cent trente chroniques, publiées de septembre 1997 à janvier 2007 sur le site Internet de Linguatech éditeur. Ces chroniques ont été motivées surtout par le plaisir des mots, stimulé par des événements de la vie quotidienne, des erreurs entendues ou lues dans les médias et des consultations de lecteurs. Elles n’obéissent donc à aucun plan préconçu.
Certains principes les inspirent cependant. La conviction qu’il n’y a d’avenir pour le français au Québec et au Canada que dans le rattachement au français utilisé dans le monde. Ce rattachement implique le respect d’une norme commune véhiculée par des dictionnaires utilisés dans la francophonie et par les grammaires d’usage, dont « Le bon usage : Grammaire française » de Grevisse qui, par sa démarche ouverte sur l’usage, pose des balises saines pour l’utilisation et l’évolution de la langue.
C’est dans cette optique normative, mais ouverte, que se situe la lutte de l’auteur contre l’anglicisme, qui constitue chez nous le principal facteur d’écart par rapport à la norme. Il faut distinguer, à cet égard, l’anglicisme de l’emprunt. Le premier prend souvent la forme de déviations sémantiques, inspirées du contact de la langue étrangère, ou de recours à des mots étrangers pour désigner des réalités déjà bien étiquetées en français. Notre français se trouve, en quelque sorte, parasité par la langue étrangère. L’emprunt, de son côté, cherche à combler une carence de la langue emprunteuse. Il s’agit alors de jauger les conditions d’acclimatation du corps étranger dans le fonctionnement du français.
Le troisième principe vise à promouvoir la rigueur dans la communication par le choix du mot juste, d’où les rajustements proposés à l’égard des déviations sémantiques non motivées, la distinction entre les éléments de familles synonymiques et la conscientisation nécessaire aux niveaux de langue, qui établissent le climat favorisant chez le récepteur l’appréhension et l’assimilation du message. » (Site de l'éditeur)
TABLE DES MATIÈRES :
Préface
Avant-propos
Au titre de : les dictionnaires ne disent pas tout
Titre : quelques curiosités qui entourent ce mot
Un usage tout à fait surprenant
Quand la faute devient l'usage
Mines antipersonnel
Des petites formules utiles
Du danger des ressemblances piègées
Un verbe accommodé à la sauce anglaise
Cas de gangrène syntaxique
Je pèle ou j'épluche ? That is the question !
Quelques curiosités verbales dans le domaine du marketing ou de la mercatique Feu vert aux métaphores Après que après tout Partir, c'est mourir un peu Une gare, une station ou un terminus ? Les professions et les professionnels Être ou ne pas être « professionnèle » ? Ai-je besoin de support, de soutien ou d'appui ? Substantifs et verbes : cousins plutôt que frères Bénéficier : suivre le Robert ou le Multi ? De la synonymie des termes médallions « Senseur » censuré ! Transiger et transaction. Réflexions hétérodoxes sur l'emprunt Des anglicimes de mode « C'est-tu le fun, la Sorbonne ? » Anticiper n'est pas prévoir Faire plaisir refuse l'impersonnel Quelques emplois litigieux de la préposition à Pour mieux comprendre certains usages de la préposition à Quelques recettes pour traduire state en fonction de déterminant Que de fausses cliniques ! Si on fait la levée du courrier ou des oeufs, peut-on faire la « levée de fonds » ? « Contracteur » n'existe pas en français Un emploi litigieux de la charnière « Défense de dumper » Fermer ou barrer ? Un problème d'évolution divergente Qu'est-ce qu'une « clause crépusculaire » ? Un détour ou une déviation ? Des graines, des pépins et des noyaux La cheminée du roi René Évolution et assimilation Au royaume de la patate Allocation, indemnité et prestation des voisins qui de concurrencent Je sanctionne : j'approuve ou je punis ? Le pluriel des mots d'emprunt Des cloisons difficilement étanches Une commande à déplacer Réhabiliter peinturer ? Un mauvais couple : « en dedans de » / within Une paire de... Les équivalents français de set : un pont aux ânes ? Vraiment ? Sous les flèches de Cupidon Emprunts directs ou créations du cru Voici les fleurs, des feuilles et des... fanes Un cas d'évolution sémantique sous la loupe : formule ou formulaire « Allume tes lumières ! » Comment distinguer lumière, phare et feu ? Compétition et concurrence : une concurrence anarchique « Secousse sismique » Français ou francophone ? Une correspondance épineuse : éventuellement et eventually « Assurances générales », une expression démodée ? Courte visite au pays des affixes Le néolibéralisme est-il en train de gagner le domaine de la langue ? À la plage : terminologie estivale Spéculations, thème et variations Chez ou à ? Petits problèmes de sensibilité syntaxique Senior / junior : pour ne pas y perdre son latin Question de goût Il faudrait bien perdre la face Du nez au coude Discount-piège De choses et d'autres Un entre mal placé Coupable ou non ? Problème de synonymie : confrère, collègue, condisciple, etc. Un pavé dans la mare Encore ces faux amis : là où public n'est pas public De tristes individus Pour sauver selon Les aridités d'une fausse sécheresse Toponymes urbains et prépositions Formants meurtriers : les -cides Dans la valise des mots-valises Calques pléthoriques Déflation et désinflation, des doublets inutiles ? Distinguer pour mieux utiliser : collect, ramassage, cueillette Quelques démons de la démonstration Traverses difficiles L'emploi de académique : un problème qui n'a rien d'académique Réalités urbaines Calques pléthoriques Déflation et désinflation, des doublets inutiles ? Distinguer pour mieux utiliser : collecte, ramassage, cueillette Quelques démons de la démonstration Traverses difficiles L'emploi de académique : un problème qui n'a rien d'académique Réalités urbaines Porte ou portière ? Une synonymie en voie de différenciation Le furoncle du contact des langues Instruments de sécurité Sûreté et sécurité : cas intéressant de différentiation sémantique Un chevauchement sémantique intrigant : taux et tarif Réflexions sur un particularisme : boisé Bonne ou mauvaise adresse « Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices, Suspendez votre cours ! » A-t-on besoin d'efficience pour être efficace ? Des paires encombrantes : scientiste et scientifique; publiciste et publicitaire Un brin de réflexion sur « brin de scie » Assignation ou affectation ? Des allongements parasites Les caprices de l'élision Rôle spécifiant de l'article Pèlerinage dans notre passé linguistique De la « grocerie » au « scrapbooking » La dangereuse tentation de l'emprunt : « gazebo » Parcimonie synonymique Courrier des lecteurs Ah ! ce cher trait d'union ! Trait d'union et noms composés Anglicisme, quand tu nous tiens ! Sans fendre les cheveux en quatre Problèmes de rigueur langagière Bi(s)- ou semi-, du complexe au simple Difficulté de traduire des difficultés Établissement et institution : problème de différenciation synonymique Fantaisie sur roues Outils pour jardins - pas nécessairement de curé Dernier : un problème d'antécédent Pourquoi être simple quand c'est prestigieux d'être compliqué ! Péché mignon (linguistique) de nos politiciens Les adjectifs désignant la couleur : petite incursion grammaticale Qu'est-ce qui cloche avec en plus de ? Place du sujet dans l'interrogation directe « Mèque », témoin d'un état de langue d'antan
Bibliographie
Index
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